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Jeux d'écryptures

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3 mai 2006

Sacré Nicolas...

dsc02418A la demande de quelques détracteurs, je dois faire un clin d'oeil sur "l'aquatisme"de Nicolas dit "la loutre des Alpes". Faut dire que l'hiver lui aura bien profité, n'est ce pas Nicolas ? Tu n'espérais tout de même pas flotter à la surface du lac du Loup (celui de Val Thorens) avec tout ce que tu t'es enfilé comme croziflette, tartiflette, diots, jambon de pays, croûtes paysannes et autres spécialités locales, hein ? Non mais j'te jure, traverser un lac à ski (Sed Vicious ou pas, le résultat aurait été le même) en espérant que la glace ne craque pas ! dsc02838

Bon mais rassures toi, c'est jolie une loutre ! Il paraît même que les femmes adorent cet animal. Le poil brillant sans doute...

Je t'attends dans la vallée prochainement pour une mise au vert, ça te fera du bien ! On en profitera pour donner quelques cours à Coco, qui lui aussi, a plus besoin d'une combinaison en néoprène qu'en GoreTex !

Ah oui, au fait, pense à remercier Philippe. C'est grâce à lui que tu es deveu célèbre...

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2 mai 2006

Clearstream but not clean...

villepinCette affaire secoue l'état au rythme d'une accusation et d'un démenti par jour. Inquiétante et drôle à la fois, l'affaire "Clearstream" n'en finit pas de s'emméler les pinceaux. Inquiétante, elle implique des hommes normalement au-dessus de tout soupçon. Inquiétante encore, il aura fallut qu'un "corbeau" dénonce anonymement les soit-disantes malversations et autres escroqueries de quelques figures bien en vue du paysage politico-économique pour que le discrédit les submerge. Inquiétante enfin, à l'approche des présidentielles de 2007, l'échiquier du jeu politique se complique dangereusement, troublant ainsi la donne des convictions et focalise l'attention du citoyen sur autre chose que des programmes politiques censés relever la France à son rang de nation respectable. Décidément, on a la mémoire courte: d'échecs en crises et de crises en échec, (les européennes, le CPE pour ne citer que cela), la France s'illustre de plus en plus comme une république banannière où les hommes qui la conduise ne sorte plus de leur affairisme voire, de leur individualisme. Drôle, car dans la cour d'une école, les choses ne se passent finalement pas autrement. Mr de Villepin, victime ou instigateur ? Mr Sarkozy, victime ou instigateur ? sarkozy_portrait_bioOn ne sait plus à force et là encore, force est de constater que la presse ne nous aide guère. Car les journalistes, au nom de la bienfaisance de leur mission d'information ne font que brouiller les cartes pour le meilleur profit de leur rédaction. De ce fait, se faire sa propre opinion devient on ne peut plus problématique. Et cela d'autant plus que, dans la perspective d'une présidentielle qui désignera celui ou celle qui dirigera le pays, le déficit de confiance dans nos représentants est tel que nous nous dirigeons tout droit vers un premier tour dangereux. Dénué de conviction et de croyance. A croire que nous sommes définitivement incapables de tirer les enseignement du passé puisque les même causes vont produire les même effets. Le vote risque une fois de plus d'être un vote de sanction, de contestation qui visera plus à voter contre plutôt qu'à élir le meilleur représentant de nos aspirations. Entre poison et venin, choisis ton camp camarade !Tout cela bien sûr, faisant les bonnes affaires des extrêmes, qui pendant ce temps adoptent intelligemment une posture moins populiste, histoire de ratisser plus large et de paraître politiquement "plus correctes". Pour ma part, j'ai pris le parti de regarder cela de très loin et de ne surtout plus m'attacher aux apparences. Seuls les faits comptent et le cursus de chacun parlera pour lui seul, comme la marque de fabrique du passage à l'acte, de la faculté d'obtenir des résultats après avoir émis et défendu des idées. Suivez mon conseil, fiez vous aux faits, rien qu'aux faits ! 

1 mai 2006

L'I.N.A. ouvre ses portes au téléchargement sur internet

pretendant1Génialissime, l'initiative de l'Institut national de l'audiovisuel !

Proposer en libre accès sur le net,le téléchargement de milliers d'oeuvres photo-radio-cinématographiques. Pensez donc, 100 000 émissions sont proposées au grand public. Des films, des reportages, de la musique et que sais-je, des tonnes et des tonnes de documents à voir ou à revoir. Pour m'y être connecté et balladé, je vous garantis le plaisir sans fin d'un site à la fois très bien fait et des innombrables possibilités qu'il offre. Mais attention, le tout gratuit n'existe pas, même sur www.ina.fr . En effet, toutes les oeuvres encore protégées par des droits d'auteur ne sont accessibles que moyennant finances. Les dix premières minutes de visionnage sont gratuites puis il faudra payer. Oh ! pas bien cher, je vous rassure, de 1 à 3 €uros pour visionner l'oeuvre dans un délai de 48h00 et de 1à 12 €uros pour en disposer à vie avec la possibilité de la graver.

"Décrypture" rapide: si l'INA le fait, pourquoi tous les fonds d'archives, y compris ceux de l'état, ne le feraient pas. Après tout, connaître le fin fonds de l'affaire "Rainbow Warrior", c'est bien aussi, non ? Et puis pourquoi pas enfin, les dessous de l'assassinat de Kennedy en attendant les démélées de l'affaire Clearstream...

Que les pirates se tiennent bien, l'INA a pensé au téléchargement illégal ! Et notamment grâce au "peer to peer". Un tatouage numérique spécifique a été mis au point par la société Thomson pour marquer invisiblement les supports (watermark). Ce marquage a la vertu de signer numériquement la provenance du document et par là même, d'indiquer qui l'a acheté et donc qui tente de le transmettre à d'autres.

Franchement ! faites vous plaisir...

1 mai 2006

"Philippe Douste-Blazy ou l'art consommé de la désinvolture"

arton50070Je fais allusion au titre désenchanteur d'un article paru dans le Monde du 28 avril sous la signature de l'excellente Raphaëlle Bacqué. On découvre là, un homme faisant partie des plus hautes instances gouvernementales, à qui on a confié des responsabilités importantes en matière de représentation de la France dans le monde (Ministère de affaires étrangères oblige), et qu'on surnomme, dans le milieu des ambassadeurs, "Mickey d'Orsay". Ou encore "Docteur Douste et Mister Bluff" et c'est mon préféré, "Douste-Blabla". Pathétique ? Pas tant que cela finalement. Ce zoom journalistique sur le résident du Quay d'Orsay fait bien évidemment rire tellement tout cela paraît incroyable (il ne pratique pas l'anglais par exemple et a recours en permanence à un traducteur. Se bat avec sa femme dans l'hôtel le plus chic et cher de Marrakech jusqu'à devoir payer une ardoise de 30000 €uros de dégâts. Ignore tout de la géopolitique et confond les pays entre eux) mais au fonds, n'est-il pas tout simplement ce que la classe politique est dans sa réalité ?! De deux choses l'une, soit il est un homme politique investit des plus grands pouvoirs et donc respectable par la charge qu'il occupe, y compris ses travers, soit il est un phénomène à part et protégé par ses amis politiques pour une raison que le grand public ignore. Dans tous les cas, et c'est certainement ce qu'il faut lire entre les lignes, il est représentatif d'une classe politique qui n'en reste pas moins humaine et donc faillible. Décrit comme un fonceur invertébré, "je m'en foutiste" et par dessus tout, menteur à toutes les sauces, Douste-Blazy caractérise ce qu'on déteste le plus dans la politique et les hommes qui la construise. La vraie question posée par cet article n'est-elle pas dès lors, sont-ils(elles) tous(toutes) comme cela ?

A y regarder deux fois, et pour peu que l'on soit attentif aux petits faits divers qui émaillent la vie de nos chers politiques, la réponse est OUI. Ils sont tous comme Douste, profondément et irrémédiablement humains et donc faillibles voire gaffeurs. A des degrés divers bien-sûr mais pourquoi leur prêterait-on la surhumanité d'un héros et pourquoi devrions nous les considérer comme "au dessus" ? Parce qu'ils sont des élus de la Nation ? Parce qu'ils passent à la télé ? Parce que des lois portent leurs noms ?  Certainement pas. Seulement, il faut reconnaître une chose, devenir politique va de paire avec une certaine contenance. Et c'est peut-être là que le bas blesse. Entre ce qu'ils sont réellement et ce que nous observons qu'ils sont, le fossé est énorme pour nous qui les élisons régulièrement. Et cette contenance, quoique on en dise, beaucoup d'entre eux y ont recours pour paraître plus qu'ils ne sont. Ce vernis, lorsqu'il brille, nous fait dire que tout va bien et que c'est l'Homme de la situation, lorsqu'il craque, l'homme est indigne et tout juste bon à jeter aux orties. La politique avec. C'est certainement pour cette raison, assez irrationnelle, que le droit de vote est devenu un moyen d'exprimer une "note de bonne ou de sale gueule".

La politique est donc un art qui ne va pas à tout le monde. Se façonner une image pour qu'elle inspire le plus grand nombre tout en restant soi-même, est donc un luxe que peu peuvent se permettre.

30 avril 2006

"Si vis auram, para bellum"

0__238614_00Figurez vous qu'avec l'actualité du moment, qu'elle soit politique ou économique, la France apparaît aux yeux du citoyen, comme un vaste patchwork duquel rien n'émerge d'essentiel. Ou peut-être si, et il faudra s'y habituer, que ce magnifique mélange de faits divers constitue désormais le seul repère du monde dans lequel on vit. Directement visé, le journalisme à sensations ! Entre information et voyeurisme, faites votre choix, il y en a pour tous les goûts. Mais au fait, de quoi parlons nous lorsqu'il s'agit de dépeindre une situation ? La dépeindre seule constitue-t-il le seul moyen pour être informé ou faut-il la mettre en perspective pour être vraiment au courant de ce qui se passe autour de nous ?

En fait, tout dépend de ce qu'on en attend, de l'actualité. Pris séparément, chaque morceau de cette actualité, et prenez le 20 heures de n'importe quelle grande chaîne par exemple, dresse non pas le tableau de "ce qui se passe" mais vous fait entrer par le petit bout de la lorgnette dans le kaleïdoscope des morceaux chosis pour vous impressionner. Et ça marche ! Ca impressionne et influence tellement que s'en est devenu l'un des instruments de la prise de pouvoir. Exit la conscience, bienvenue la communication et sa cohorte de conseillers. Ces "jeux d'écritures" deviennent donc ici, les "jeux d'écryptures" et votre concours sera précieux, des fois que certains aspects d'une question m'auront échappé.

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